Les médecins posent le diagnostic d’arthrite à l’aide de l’histoire de la maladie, d’un examen clinique et de radiographies du genou.
Il n’y a pas de chirurgie sans douleur, et la chirurgie de remplacement du genou ne fait pas exception. Cependant, la douleur post-opératoire secondaire à la chirurgie de remplacement du genou est généralement facile à gérer ; les récentes méthodes avancées de traitement de la douleur ont aidé à contrôler la douleur chirurgicale tout en réduisant l’usage des narcotiques analgésiques. En dépit de la douleur occasionnée par le geste chirurgical, des améliorations quotidiennes, et au fil des semaines, sont la règle.
La plupart des patients qui subissent une chirurgie de remplacement du genou recevront une anesthésie spinale avec une sédation, de cette manière ils ne seront pas éveillés pendant la chirurgie. Ce type d’anesthésie a de nombreux avantages, le plus important étant la prolongation du soulagement de la douleur plusieurs heures après la chirurgie. De plus, les études ont démontré que par comparaison avec l’anesthésie générale, l’anesthésie spinale a d’autres avantages, dont une diminution de la perte sanguine peropératoire, et un risque moindre de développer des caillots sanguins aux membres inférieurs. La relaxation musculaire apportée par l’anesthésie spinale facilite aussi l’intervention chirurgicale et peut par conséquent, être moins traumatique pour le patient.
Après la chirurgie, d’autres antalgiques, pour la plupart à prendre par voie orale, sont prescrits aux patients. Cela peut paraitre surprenant, mais souvent la douleur post-opératoire dans le remplacement du genou peut être contrôlée simplement par un antalgique par voie orale. Cela épargne aux patients les effets secondaires d’une médication intraveineuse plus puissante. Occasionnellement, les injections d’antalgiques peuvent être nécessaires jusqu’au lendemain de l’intervention. Par la suite, La plupart des antalgiques sont prescrits sous forme de pilule selon les besoins. Les patients quittent souvent l’hôpital avec une ordonnance des mêmes pilules que celles qui ont été efficaces durant leur séjour.
Les patients peuvent aussi soulager leur douleur par d’autres moyens que les médicaments antalgiques. Par exemple, l’application de glace et l’élévation du genou après la physiothérapie, peuvent contribuer grandement à contrôler l’œdème bien souvent responsable de l’inconfort après une telle activité. D’un autre côté, lorsque les patients sont gênés par la raideur, faire quelques exercices, soulagera habituellement bien mieux leur douleur que n’importe quelle médication.
Il est difficile de fournir une réponse précise sur ce point, mais la plupart des patients notent un apaisement appréciable de la douleur au cours des premières 1-2 semaines après la chirurgie, qui se poursuit au cours des premiers 1-3 mois. La douleur post-chirurgicale est à son maximum la première semaine après l’intervention. Par la suite, les patients se sentiront mieux. Ils pourraient ressentir une augmentation de la douleur au moment des exercices ou de la physiothérapie, cependant cela peut être contourné aisément en prenant l’antalgique avant.
La première visite post-opératoire au cabinet a lieu entre 2 à 6 semaines après la date d’intervention, à la discrétion du chirurgien et du protocole. Si vous avez des agrafes, la visite se fait souvent 2 semaines après la date d’intervention. Plusieurs patients ont des sutures sous cutanées et l’incision a été fermée avec de la colle; souvent, ces patients n’ont pas besoin d’être vus dans l’intervalle de 4 à 6 semaines.
Si vous avez un pansement spécial qui ressemble à une grande bande adhésive, vous pourrez prendre une douche avec le pansement en place. Le pansement doit être enlevé 5 à 7 jours après la date de chirurgie. Si vous avez un pansement de gaze collé sur votre genou, il sera retiré probablement avant votre sortie de l’hôpital. Sinon, il pourra être enlevé 2 jours après la chirurgie, et donc la région opérée doit rester propre et sèche.
Habituellement, 2 à 6 semaines après l’intervention (l’équipe chirurgicale spécifiera la durée souhaitable pour chaque individu). Chez la plupart des patients, qui ont un risque standard de développer un caillot sanguin, on prescrit de l’aspirine. Pour les autres, particulièrement ceux ne peuvent pas prendre de l’aspirine ou qui présentent un risque élevé de formation de caillot sanguin, une héparine de faible poids moléculaire (Lovenox) ou de la warfarine (Coumadine) sont utilisées. Si vous êtes sous warfarine, vous devrez subir un prélèvement sanguin 1 à 2 fois par semaine, et votre médecin traitant ajustera le dosage de la médication. Si vous recevez de l’aspirine ou des injections d’héparine de faible poids moléculaire, vous n’aurez pas besoin du test sanguin.
Oui, Il est normal d’avoir un œdème pendant trois à six mois. Pour diminuer l’œdème, élevez votre jambe et appliquer de la glace par session de 20 minutes (3-4 fois par jour).
Il est courant d’avoir des ecchymoses sur la peau. Cela vient de l’accumulation normale de sang après la chirurgie. Vous pouvez avoir des ecchymoses tout le long de la jambe jusqu’au pied, à cause de la pesanteur.
Oui, nous vous encourageons à le faire.
Oui, vous pouvez circuler en voiture; cependant, pour conduire vous devez avoir cessé de prendre toute médication antalgique narcotique et ne plus avoir besoin de déambulateur. C’est au patient que revient la responsabilité de déterminer sa propre sécurité. Si c’est votre genou droit qui a été remplacé, vous aurez besoin d’attendre un mois à six semaines avant de conduire, selon votre capacité à bouger le pied droit de l’accélérateur au frein. S’il s’agit du genou gauche, vous pourrez conduire avec votre pied droit dès que vous aurez arrêté de prendre les antalgiques.
Oui, vous pouvez prendre l’avion. Il est important de pomper vos jambes et chevilles fréquemment quand vous êtes assis dans l’avion. Assurez-vous de vous lever et de bouger à de fréquents intervalles afin de prévenir la formation de caillots. Il se peut que vous soyez plus confortable dans un siège côté couloir.
Cela dépend de votre amplitude de mouvement en préopératoire. Votre amplitude finale sera proche de celle que vous aviez avant la chirurgie. Les genoux qui étaient très raides avant la chirurgie ont tendance, en fin de compte, à être un peu plus raides que ceux qui étaient plus flexibles avant. Il est important de pratiquer l’étirement par soi-même. La physiothérapie peut vous aider à améliorer votre amplitude de mouvement, mais c’est l’étirement quotidien que vous faites par vous-même qui vous apportera le plus grand bénéfice.
La plupart des patients reprendront le travail 1 à 3 mois après l’intervention. Cela dépend en général du type de travail que vous faites et de la rapidité de votre rétablissement. Un travail plus sédentaire peut être effectué même avant un mois (au plus tôt une semaine). Un travail plus exigeant physiquement peut nécessiter jusqu’à 3 mois pour vous rétablir suffisamment avant la reprise.
Heureusement, la chirurgie de remplacement de la hanche non seulement restore la qualité de vie de nos patients, mais elle leur permet également de reprendre leurs activités de la vie quotidienne. Veuillez s’il vous plait discuter les activités particulières avec votre chirurgien, car certaines d’entre elles pourraient être sujettes à des restrictions.
La reprise chirurgicale (ou “révision”) diffère du remplacement total du genou effectué la première fois qualifié de ‘’primaire’’. Les aspects techniques de la chirurgie sont plus complexes que ceux du remplacement total initial du genou, et la récupération plus lente aussi. Cependant, la préparation de la chirurgie et le séjour hospitalier tendent à être très similaires à ceux de l’intervention primaire de remplacement du genou. Les restrictions de port de charge et les protocoles de réadaptation après la chirurgie, peuvent différer.
Vous arriverez le matin de votre chirurgie et serez préparé pour l’intervention. On vous amènera à la zone d’attente préopératoire où votre chirurgien ou un membre de l’équipe marquera la zone concernée par l’intervention. Vous rencontrerez l’équipe d’anesthésie et les infirmiers qui seront impliqués dans votre intervention.
Après la chirurgie, vous vous réveillerez dans l’unité de soins post-anesthésie (PACU) en attendant que votre anesthésie se dissipe. Vous serez ensuite transféré à votre chambre. Dès que l’anesthésie s’est estompée, la physiothérapie vous aidera à vous lever du lit et vous commencerez à marcher. Dès lors que vous pourrez marcher, avoir une alimentation normale et que la douleur est bien contrôlée, vous pourrez quitter l’hôpital.
En moyenne, les patients restent hospitalisés entre 0-3 nuits après la révision chirurgicale du genou. Votre sortie peut se faire au plus tôt le jour même de la chirurgie, ou se prolonger, selon la complexité de la reprise.
La plupart des patients qui subissent une révision chirurgicale du genou recevront une anesthésie spinale avec une sédation, de cette manière ils ne seront pas éveillés pendant la chirurgie. Ce type d’anesthésie a de nombreux avantages, et non le moindre étant la prolongation du soulagement de la douleur plusieurs heures après la chirurgie. De plus, les études ont démontré que par comparaison avec l’anesthésie générale, l’anesthésie spinale a d’autres avantages, dont une diminution de la perte sanguine peropératoire, et moins de risque de développer des caillots sanguins aux membres inférieurs. La relaxation musculaire apportée par l’anesthésie spinale facilite aussi l’intervention chirurgicale qui peut par conséquent, être moins traumatique pour le patient. Certains patients peuvent aussi bénéficier d’un bloc nerveux juste après l’intervention pour soulager la douleur.
Après la chirurgie, les patients reçoivent des antalgiques par voie orale. Cela épargne aux patients les effets secondaires d’une médication intraveineuse plus puissante. En cas de besoin, il est possible d’avoir recours aux injections intraveineuses de médicaments. Les patients quittent souvent l’hôpital avec une ordonnance des mêmes pilules que celles qui ont été efficaces durant leur séjour.
Les patients peuvent aussi soulager leur douleur par d’autres moyens que les antalgiques. Par exemple, l’application de glace et l’élévation de la jambe opérée, après la physiothérapie, peuvent contribuer grandement à contrôler l’œdème bien souvent responsable de l’inconfort après une telle activité. Rester actif peut aussi aider à prévenir la raideur et l’œdème, qui peuvent aussi engendrer de la douleur.
Beaucoup de patients expriment leurs inquiétudes concernant la prise d’antalgiques après la chirurgie, et particulièrement la dépendance aux narcotiques. Bien qu’il soit possible de devenir dépendant aux antalgiques de type narcotique, ceci survient rarement quand la médication est prise de façon appropriée après l’intervention. La douleur en phase post-opératoire est justifiée, aussi prendre une médication antalgique à ce moment est approprié. Bien souvent, on a besoin d’une dose moindre de narcotique pour contrôler la douleur d’une personne lorsque le médicament est pris de manière adéquate – c’est-à-dire quand le patient commence à ressentir une gêne. En phase post-opératoire précoce, les patients ne devraient pas ‘’se retenir’’ de prendre le médicament antalgique en pensant que la douleur va se calmer avec le temps. Les patients qui ‘’se retiennent’’ jusqu’à ce que leur douleur devienne trop importante, ont souvent besoin d’une dose plus élevée de narcotique pour apaiser leur douleur, que celle dont ils auraient eu besoin s’ils avaient pris leur antalgique plus tôt. Cela augmente la probabilité de ressentir les effets secondaires des médications antalgiques.
Les effets secondaires de la médication antalgique et de l’anesthésie incluent la nausée, la constipation, et parfois une sensation de fatigue. La manifestation de ces signes ne signifie pas que le patient est allergique au médicament. Souvent, si le patient est incommodé par ces effets, on peut ajuster la dose du médicament ou essayer un autre afin de les minimiser. Veuillez s’il vous plait, appeler au cabinet de votre chirurgien pour toute question concernant vos médicaments.
La première visite post-opératoire au cabinet a lieu entre 2 à 6 semaines après la date d’intervention. Si vous avez des agrafes ou des sutures visibles, la visite se fait souvent 2 semaines après la date d’intervention.
Deux semaines environ après la date d’intervention, les agrafes ou sutures seront enlevées. Certains patients n’auront pas d’agrafes ou de sutures visibles, par conséquent ils n’auront aucune suture à se faire enlever.
Si vous avez un pansement spécial qui ressemble à une grande bande adhésive, vous pourrez prendre une douche avec le pansement en place. Le pansement doit être enlevé 5 à 7 jours après la date de chirurgie. Si vous avez un pansement enroulé autour de votre jambe, il sera retiré probablement avant votre sortie de l’hôpital. Sinon, il pourra être enlevé 2 jours après la chirurgie, et la région opérée devra rester propre et sèche.
Oui, pendant trois à six mois. Pour diminuer l’œdème, élevez votre jambe et appliquez de la glace par session de 20 minutes (3-4 fois par jour).
Oui, Il est normal que la région autour de l’incision et du côté externe du genou, soit engourdie.
Il est courant d’avoir des ecchymoses sur la peau. Cela vient de l’accumulation normale de sang après la chirurgie.
Veuillez s’il vous plait faire les exercices selon les instructions de votre chirurgien. Rappelez-vous que si vous utilisez votre genou pour accomplir des tâches (par exemple déambuler), c’est en réalité de la physiothérapie que vous faites pour votre genou. Vous avez peut être reçu un lien pour un programme de physiothérapie en ligne ‘’FORCE Therapeutics’’ qui pourra vous guider dans le choix d’exercices appropriés après un remplacement total du genou.
Cela varie avec chaque patient. Les patients utiliseront souvent un déambulateur ou des béquilles, initialement. Certains patients auront à limiter le port de charge après la révision chirurgicale alors que pour d’autres cela ne sera pas nécessaire. Votre chirurgien vous informera, après l’intervention, de votre statut concernant le port de charge.
Oui, nous vous encourageons à le faire.
Oui, vous pouvez circuler en voiture; cependant, pour conduire vous devez avoir cessé de prendre toute médication antalgique. C’est au patient que revient la responsabilité de déterminer sa propre sécurité. Les patients doivent être en mesure de manœuvrer leur voiture en toute sécurité.
Oui, vous pouvez prendre l’avion. Assurez-vous de vous lever et de bouger à de fréquents intervalles afin de prévenir la formation de caillots. Il se peut que vous soyez plus confortable dans un siège côté couloir.